Le petit noeud devant la culotte n’est pas que décoratif. Il a une utilisation particulière. Voici lequel


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Le petit noeud devant la culotte n’est pas que décoratif. Il a une utilisation particulière. Voici lequel




23.05.2023 11:13

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Aujourd’hui, nous allons parler de lingerie. Nous nous attarderons surtout sur un détail bien particulier, qui passe souvent inaperçu, mais qui est pourtant historique. C’est le petit nœud cousu à l’avant de la plupart des culottes pour femmes. Contrairement aux apparences, il n’est pas seulement décoratif, il remplit des fonctions inattendues et recèle de nombreux secrets. Que se cache-t-il derrière ce petit détail discret ? On vous dit tout.

Les petits nœuds sur la culotte : un détail ancré dans l’histoire de la lingerie

D’hier à aujourd’hui, à chaque passage dans les boutiques de lingerie, il est quasiment impossible de ne pas remarquer la présence de ce petit nœud sur le devant de nombreuses culottes féminines. Tantôt enfantin pour le dressing des plus jeunes, tantôt coquin et sensuel pour le vestiaire des adultes, ce ruban noué sur les sous-vêtements est désormais ancré dans nos esprits. A tel point qu’avec le temps, on n’y prête même plus attention. Cependant, il est légitime de s’interroger sur sa réelle utilité. Sa vocation est-elle uniquement ornementale ou est-elle plutôt le fruit d’une véritable symbolique traditionnelle ?

Les petits nœuds sur la culotte : mais à quoi ça sert ?

Une chose est certaine, sa présence n’est pas due au hasard. Il faut savoir que les nœuds et les rubans étaient très fréquemment utilisés aux XVIIe et XVIIIe siècles. A cette époque, la bande élastique n’existait pas encore, ces éléments servaient donc à ajuster le corsage des dames au niveau de la poitrine. Noué en nœud, le ruban empêchait ainsi les « corps de baleine » (pièces semblables à des corsets) de glisser. Plus tard, quand la culotte est née, on a tiré sur un cordon pour bien la maintenir. Selon les historiens, le ruban a progressivement remplacé le laçage : un gros nœud était alors cousu sur le devant pour empêcher le sous-vêtement de tomber. Pour apporter une petite touche déco, il était alors bien plus imposant que les nœuds discrets d’aujourd’hui.

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Mais ce nœud sur la culotte avait aussi d’autres fonctions inconnues. Tout d’abord, sa disposition elle-même n’était pas anodine : elle était volontairement placée tout en haut du sous-vêtement, au-dessus du pubis, pour camoufler les petits bourrelets du ventre. Un effet trompe-l’œil amincissant très apprécié des femmes. Autre utilité pratique : quand l’électricité n’existait pas encore, le sexe féminin s’habillait dans le noir. La présence du nœud était donc très judicieuse pour reconnaître le devant de la culotte afin de ne pas la mettre à l’envers. Il suffisait d’y toucher pour ne pas se tromper.

Pourquoi ce petit nœud persiste-t-il encore aujourd’hui ?

Certes, comme beaucoup d’autres accessoires d’antan, il aurait pu être oublié. Mais, côté mode, certains détails restent intemporels. Si la tradition du petit nœud sur la culotte se perpétue des siècles plus tard, c’est sûrement parce qu’elle possède une symbolique sophistiquée qui a marqué les esprits. D’un point de vue marketing, malgré son apparence juvénile, il apporte une valeur ajoutée à la culotte elle-même : c’est aujourd’hui un grand classique et, sans lui, on aurait presque l’impression que le sous-vêtement est moins raffiné ou pas totalement fini. Riche de son histoire, elle fait aujourd’hui partie intégrante de la lingerie féminine. Et en prime, techniquement parlant, il permet même de masquer certaines coutures disgracieuses. Enfin, ce petit nœud a l’art d’attirer le regard : quel que soit le vêtement sur lequel il est cousu, c’est un petit détail chic qui passe rarement inaperçu.

À quelle fréquence faut-il changer de sous-vêtements ?

Vous êtes plus renseigné sur la présence de ce fameux petit nœud sur la culotte. Concentrons-nous maintenant sur le port du sous-vêtement lui-même. Pour une question d’hygiène, il est indispensable de les changer fréquemment. Cellules mortes, traces de sueur, frottements, odeurs fortes… Les sous-vêtements que nous portons au quotidien peuvent rapidement devenir une source de bactéries et d’infections si nous les portons trop longtemps.

Mais combien de fois par semaine devons-nous changer nos sous-vêtements ? Nous allons dissiper tous vos doutes sur cette question, en analysant les différentes tendances et en concluant sur les habitudes les plus appropriées.

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Il y a encore beaucoup de gens qui mettent plus de deux jours pour changer leurs sous-vêtements. Peut-être qu’ils n’ont pas acheté les ensembles de culottes avec les jours de la semaine indiqués dessus ? Blague à part, il est vrai que les habitudes sont très variées et que chacun a sa routine en la matière. Cependant, afin de maintenir une bonne hygiène dans notre zone intime, il est surtout recommandé de les changer une fois par jour. Inutile de faire du zèle : certains ont tendance à les changer plusieurs fois par jour. Cela implique plus de lavage et donc un gaspillage d’énergie.

Par ailleurs, la marque de lingerie Tommy John recommande de renouveler régulièrement sa garde-robe intime et de jeter les articles usagés tous les 6 mois. Bon, on devine que ce conseil n’est pas si désintéressé : le but de toute entreprise de prêt-à-porter est de vendre ses produits. Par conséquent, si vous prenez bien soin de vos sous-vêtements et que vous les entretenez correctement, ils pourront bien sûr durer plus longtemps.




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