Chaque année, notre planète subit des incendies de plus en plus terribles. Le réchauffement climatique y est évidemment pour quelque chose et si en plus la main humaine agit, la catastrophe peut atteindre des sommets. En 2016, les Bouches-du-Rhône ont connu un drame total.
En effet, à la mi-août 2016, pendant 10 jours, 2 655 hectares ont brûlé. Huit blessés, des centaines d’hectares de forêt perdus, des animaux morts, des paysages détruits. Et un véritable cauchemar pour 1800 pompiers qui ont remué ciel et terre pour éteindre cet incendie.
Comme l’indique Ouest France, cette catastrophe a coûté 63 millions d’euros au total. 26 maisons ont été détruites et 117 bâtiments et installations touchés. Il s’agit du cinquième incendie de forêt le plus important enregistré dans les Bouches-du-Rhône depuis 1973.
A l’origine un homme. Ce maçon de 40 ans qui est actuellement devant le tribunal d’Aix-en-Provence. Il a d’abord nié avoir fumé sur le site d’où était parti le feu, puis ne pas s’en souvenir avant de finalement reconnaître son geste mais plaidant qu’il s’agissait d’un geste involontaire.
« Quand j’ai reconnu, j’ai été soulagé […] J’ai éteint la cigarette, j’ai dû mal l’éteindre […] Si je pouvais revenir… »
Y retourner serait certes idéal mais impossible. Tout le monde sait que jeter son mégot de cigarette est interdit et très dangereux, surtout dans une région comme les Bouches-du-Rhône.
Le procès durera jusqu’au mercredi 17 novembre et il encourt jusqu’à cinq ans de prison et une amende de 75 000 €. Un autre procès se tiendra en mai 2022 concernant les demandes d’indemnisation des 250 parties civiles représentant les 447 victimes. La nature elle-même ne peut se constituer partie civile.
